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Convalescence
Août 2013.
J'ai quitté la clinique en début du mois d'Août, affaiblie mais contente de retrouver la maison,
le jardin et nos animaux (Elphy et Gipsy, 2 adorables Cavaliers King Charles).
Quelques jours avant mon retour, une amie du forum
sur lequel je discutais était venue me rendre visite.
Je lui avais fais part de mes inquiétudes relatives à ce qu'allait être mon alimentation.
En effet, le personnel soignant, qui se voulait rassurant, ne me donnait pas
vraiment d'explications d'informations claires, compréhensibles sur la manière
dont tout cela allait se passer concrètement, au retour... Ils m'avaient dit que tout se passerait
comme c'était le cas pour les opérés d'un cancer de l'estomac !
Voilà une comparaison qui, ma foi, était bien rassurante !
A la maison, j'ai trouvé sur mon forum,
les échanges d'informations qui eurent lieu dès lors et ils révèlent, eux aussi l'effet
que mes réactions et mon état avaient produit sur mes "amies" du net...
Voilà ce que l'on a pu dire et lire :
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- L... H... : 28 juillet 2013 · : Coucou les filles je suis en rade d'ordi et Elisabeth m'a
demandé de faire des recherches sur l'alimentation SANS estomac ...
Vous pourriez m'aider svp...J’aime · Vu par 111 personnes
N.. A...et A..Xx.. aiment ça.- A..Xx..: Le cancer de l’estomac peut se traiter par une ablation partielle ou totalede l’organe. Mais comment se faire à l’idée de vivre sans estomac ?Faut-il alors renoncer à tous les plaisirs de la table ? Sûrement pas, selon les médecins.Même si adapter son alimentation s’impose.ablation de l'estomac, alimentationLe verdict est tombé : « ablation totale de l'estomac ».Ce diagnostic, très courant en cas de cancer de l'organe, est souvent effrayant pour les malades.Car, à l'angoisse de la maladie, il faut ajouter ces interrogations : comment vivre sans estomac ?Peut-on retrouver une vie normale après l'opération ?Premier élément de réponse, plutôt rassurant, l'ablation totale ou partielle de l'estomacest une opération habituelle pour ce type de cancer.Il s'agit même du « traitement de référence et le seul permettantd'offrir une chance de guérison », selon les chercheurs de la Fondation ARCAD,spécialisés dans la cancérologie digestive.Autre précision, l'estomac n'est pas un organe vital.Il est donc tout à fait possible de vivre sans. Cependant il joue un rôle très importantpour l'organisme et la digestion grâce aux acides qu'il sécrète et parce qu'il brasse les aliments ingérésavant de les faire passer par petite quantité dans le reste de l'intestin.Une ablation de l'estomac nécessite donc de revoir totalement son mode d'alimentation.Comme l'a fait G..., opéré à la suite d'un cancer le 9 avril 2009.« J'ai suivi un régime d'épargne digestive les premières semaines suivants l'opération.Au début je n'avalais que du bouillon et des aliments moulinés puis j’ai progressivement réintégrédu poisson et des légumes agrémentés de béchamel ». G... confie également avoir ressenti la faimdès la première semaine après son opération. Attention au « dumping syndrome »La principale règle diététique à observer est la fragmentation des repas.« Cela consiste en la réduction du volume des repas qui doivent être entrecoupésde collations pour maintenir la même quantité de calories absorbées chaque jour, expliquele professeur Christophe Louvet, de la Fondation ARCAD. Ils doivent être pris dans le calme et lentementpour prendre le temps de bien mâcher ». Il est également recommandé de ne pas boirependant les repas et de limiter l’ingestion de sucres rapides.Même en suivant ces règles de base, la gastrectomie entraîne souvent un malaise bien spécifique,appelé « dumping syndrome », dû à l’arrivée trop rapide des aliments dans l’intestin grêle.Il se manifeste rapidement après les repas par une sensationde malaise général avec fatigue brutale, bouffées de chaleur, sueurs, palpitations,tachycardie, pâleur, douleurs abdominales, diarrhées, nausées, perte d’appétit, somnolence.La fréquence et l’importance de ces différents symptômes sont très variables.« Ces symptômes disparaissent facilement en s’allongeant », rassure le professeur Louvetet diminuent puis disparaissent au fur et à mesure du temps.Injection de vitamine B12. Un an après son opération,G... a retrouvé une alimentation quasiment normale.« Je n’ai pas de préconisation particulière de mon gastroentérologue, raconte t-il.Je fonctionne en fait avec « le bon sens paysan », en supprimantde mon alimentation tout ce qui ne me réussit pas, comme les cacahuètes ou le concombre.Mais en réalité cela ne concerne que très peu d’aliments ».Si G... a retrouvé les plaisirs de la chair, il reconnaît aussi s’autoriserrégulièrement un verre de rosé ou de rouge, sans contre-indication médicale.« Bien sûr, j’ai moins de force qu’avant et ai perdu presque 15 kilos.Mais quel plaisir de pouvoir s’alimenter normalement, participerà un repas de famille ou entre copains ! ».Les personnes ayant subies une ablation de l’estomac restent cependant soumisesà une obligation médicale à vie : l’injection de vitamines B12 tous les trois à six mois.Cette vitamine est essentielle pour la synthèse de l’hémoglobine qui permetde transporter l’oxygène dans les globules rouges.Ces injections sont donc nécessaires pour éviter une anémie. « Mais cela reste une petite contraintepar rapport à tous le chemin parcouru », conclut G.... 28 juillet 2013, 09:11 · J’aime · 1- A.. Xx.. : Il est tout à fait possible de vivre sans estomac ou avec seulement une partiede l’estomac. Cependant, l’ablation de tout ou partie de cet organe peut entraîner des troubles gastro-intestinaux.Dans le cas d’une gastrectomie partielle, le volume de l’estomac est plus petit.Les quantités d’aliments pouvant être ingérées sont donc moins importantes.En conséquence, le patient perd du poids durant les premiers mois, après lesquels il se stabilise.De plus, l’acidité gastrique peut remonter dans l’œsophage et provoquer un reflux gastro-œsophagien.S’il est gênant ou douloureux, un traitement spécifique peut être proposé.Dans le cas d’une gastrectomie totale, les aliments passent dans l’intestin sans avoir été totalement transforméspar les sucs gastriques. Cela peut entraîner une lourdeur, des diarrhées, des douleurs abdominalesou encore des vertiges ou des palpitations.Manger en position semi-allongée peut atténuer ces manifestations.L’équipe médicale apporte tous les renseignements utiles pour que le patient sachecomment adapter ses habitudes alimentaires et son hygiène de vie.D’une manière générale, il faut manger lentement en mastiquant suffisamment.Le volume de chaque repas doit être réduit, et compensé par un plus grand nombre de repas oud’encas afin de limiter la perte en poids.Au total, 6 à 8 prises alimentaires quotidiennes sont recommandées.Il est préférable de boire en dehors des repas ; en effet, boire pendant les repas peut entraînerune sensation de satiété plus rapide et limiter les quantités de nourriture consommées.Par ailleurs, il faut éviter les repas trop épicés ou trop gras, plus difficiles à digérer.Si des carences sont suspectées, les médecins recommanderont une adaptationde l’alimentation et/ou une supplémentation en nutriments (minéraux, vitamines…).Par ailleurs, dans tous les cas, les patients ayant subi une gastrectomie totale sontsupplémentés en vitamine B12 afin de prévenir la diminutiondu nombre de globules rouges produits. 28 juillet 2013, 09:14 · J’aime · 1- L... H.. : Merci A.. X.. !! 28 juillet 2013, 09:14 · J’aime · 1- A.. Xx...: voilà ce que j'ai pu trouver. c'est souvent en cas de cancer de l'estomacl'ablation totale donc ce sont sur les sites de l'arc ou des sites d'aide aux malades ducancer de l'estomac. 28 juillet 2013, 09:15 · J’aime*********Tout le monde s'était mobilisé mais était-ce rassurant pour autant ?Comment allait évoluer ma vie ou tout au moins ce qu'il m'en retait ?Au début, j'ai tenté d'exprimer aux personnes qui vivaient près de moi, les chosescomme elles se faisaient ressentir, pour moi et bien mal m'en a pris !Personne n'apprécie d'être avec un malade en permanence : ça agace, ça dérange,ça fait "chier" ! Il faut oser le dire...Alors, j'ai commencé à me replier dans mon coin, à demeurer de longuesjournées enfermée dans ma chambre, attendant que viennent des jours meilleurs si,toutefois, cela était possible. Il m'a fallu attendre ainsi, encore et encore,sans pouvoir parler à personne de ce qui se passait dans ma tête.Puis, un peu de force m'est revenu, le moment venu, pour me défendre.Le plus navrant étant que ma vie, dans sa globalité(pas uniquement ma santé) s'en allait à la dérive :je devais aussi lutter pour cela même si ce n'était pas le moment adéquat.Mais d'autres que moi sont certainement passés par ce genre d'épreuveet ont dû y faire face également, peut-être aussi dans des circonstancesplus grâves... alors, il ne faut pas que je pleure sur mon sort.*******
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